Grand concurrent de la panna cotta pour les sonorités italiennes,
vaguement japonaises. Tira-mi-su = tire-moi vers le haut, envoie-moi en
l’air... Je le pratique depuis de nombreuses années avec Virginie (rangez ce
sourire coquin, ce n’est qu’un gâteau) dans des proportions qui valent pour un
moule à cake et 8 personnes (c’est une jouissance collective), ou 4 qui
remettent ça. On peut aussi le présenter dans 8 verrines :
- 250 g
de mascarpone
- 3 œufs
- 50 à
100 g de sucre
- Une
boîte de biscuits cuillers
- Un bon
bol de bon café très fort
- Une
cuill. à soupe de rhum ou, mieux, de whisky (le parfum est moins
grossier!)
- Le
zeste d’un demi-citron bio
- Facultatif
et rejeté par les puristes : une compote acidulée (là encore pour
rattraper le crémeux du mascarpone qui peut devenir écœurant si on insiste)
Séparez les jaunes d’œuf des blancs.
Mélangez les jaunes au mascarpone avec le sucre et
la cuillère d’alcool.
Battez les blancs en neige bien fermes.
Incorporez ces blancs dans le mascarpone sans les
casser, avec tendresse (et une cuillère en bois), comme pour une mousse en
chocolat.
Le moment est venu de construire l’édifice dans le
moule ou la verrine : une couche de mélange, une couche de compote , une
couche de biscuits trempés dans le café (que avez laissé refroidir, pour ne pas
vous brûler). Répétez l’opération au moins deux fois et terminez par une couche
de mélange.
Mettez au frigo (couvert, mais attention ! une
feuille d’alu risque de coller au mélange)
C’est à faire impérativement la veille.
Saupoudrez de cacao, au moment de servir (le cacao
vieillit mal au frigo). Le top, c’est du cacao Van Houten contenant des copeaux
de chocolat qui vont craquer sous la dent. Si vous n’avez pas ça en magasin,
vous pouvez toujours émietter du chocolat noir dans le cacao.