Oumos

  • 250 g de pois chiches
  • De la thaïna (crème de sésame, qu’on trouve à l’épicerie arabe)
  • 3-4 gousses d’ail pressées
  • Jus de citron
  • Sel, poivre, herbes etc.
  • Du bouillon de quelque chose (moi, le bouillon KUB, ça me dégoûte, c’est fait avec un ramassis de bidoche mal élevée)
  • Un peu de yaourt si vous voulez

Grand rival du caviar d’aubergines ! Personnellement, je penche pour lui. Le caviar n’a qu’un seul atout supplémentaire, son nom VIP de « caviar ». « Oumos », on se demande ce que c’est, et quand on apprend que c’est des pois chiches, ça n’a rien d’exaltant. Et pourtant... 

Le paquet de 500 g de pois chiches, ça fait beaucoup, mais faites tout cuire, vous en mettrez la moitié au congélo, que vous travaillerez en oumos plus tard.l faut d’abord les faire tremper pendant une nuit, comme des haricots secs. Pour la cuisson, on sale-poivre et on recouvre d’eau (mieux : d’un bouillon, par exemple celui de la salade à la mémé). Laissez mijoter au moins deux heures, en surveillant le niveau d’eau. C’est cuit quand c’est bien tendre. Si ça sent le cramé, c’est raté.

Y a plus simple, mais ne l'avouez surtout pas à vos convives : des pois chiches en boîte. Franchement, on ne sent pas la différence.

Réservez une partie du jus. Passez au mixer, en ajoutant de ce jus, si nécessaire, pour obtenir une pâte ni trop ferme ni trop coulante (c’est la moitié de cette pâte que vous congèlerez pour plus tard).

Et maintenant, au batteur, bouteille d’huile en main, comme pour le caviar, avec l’ail, 2 cuillères à soupe de thaïna, le jus de citron et un demi pot de yaourt (pour autant que ça ne liquéfie pas trop la pâte).

Ça peut se consommer sul campo, mais le goût s’enrichira si vous contenez votre désir pendant quelques heures.